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GMDONNAGE — GUIGNARD
nage : en bois, en fer ou en cables. Les guides en charpente sont simples, mais ils tiennent beaucoup de place : les longuerines régnant du haut en bas doivent être rigoureusement établies, suivant la verticale ; des moises équidistantes leur servent de supports. Le fer se substitue au bois quand on veut économiser la place et réaliser une plus grande durée ; on emploie, dans ce cas, des l’ers à T, des fers à U ou de vieux fers ordinaires. Le galet des mains de fer doit être alors en bronze, pour ne pas mettre en contact deux surfaces de fer. Ce système présente l’inconvénient de se prêter difficilement à l’emploi des parachutes. On emploie encore des câbles métalliques raidis suivant la verticale par des poids de deux à quatre tonnes, par des vis ou par des pressions hydrauliques ; la profondeur, ordinairement limitée avec ce mode de guidage, a été portée exceptionnellement à près de 700 m. Les guidonnages en câbles se prêtent encore plus difficilement que les guides métalliques à l’emploi des parachutes. L. K. GUIDOTTI (Paolo), nommé le Chevalier Borghèse, peintre, sculpteur et architecte italien, né à Lucques en 1569, mort en 1629 à Rome. Il vécut fort jeune dans cette ville où Sixte V, qui aimait son talent, l’employa dans presque tous les travaux de son pontificat. Il demeura pourtant un artiste médiocre comme il apparaît à la bibliothèque du Vatican, à la Scala Santa, et à l’hôtel de ville de Lucques pour lequel il peignit une Allégorie à cette liepublique. Le nom de Borghèse lui fut octroyé par Paul V, en récompense de six figures qu’il avait sculptées pour le tombeau du cardinal de ce nom. Il fournit aussi les dessins d’une pompe solennelle pour la canonisation de quatre saints. Livré à l’étude de plusieurs sciences, il s’ingéra de se soutenir en l’air au moyen d’ailes de sa façon. Trompé par sa machine, il tomba et mourut de cette chute. Bibl. : Campori, Gli Artisti negli stati Estensi. GUIDOTTI (Enrico), architecte et ingénieur italien, né à Florence en 1835. Cet artiste a dirigé la construction d’un grand nombre d’édifices dans sa ville natale, lorsque celle-ci fut pendant quelques années le siège du gouvernement de l’Italie. M. Guidotti, qui est professeur à l’Académie des beaux-arts, fut longtemps directeur des travaux delà Société anglaise, Florence Land and Public Works, et fit exécuter, en cette qualité, les importantes constructions de la place Cavour et de l’avenue de la Reine-Marguerite. Charles Lucas.
GUI OUCCIO (Guido), peintre romain de la première moitié du xn e siècle, exécuta, avec Pietro di Lino, les peintures de la chapelle de Saint-Silvestre, près de l’église des Santi Quattro Coronati. On y voit le Christ et la Vierge entourés des apôtres et d’un chœur d’anges, et dix fresques représentant la Vie de saint Siluestre.
Bibl. : Crowe et Cavalcaselle, Storia délia Pittura in Italia, 1875, 1. 1, ch. n.
GUI EN NE. Province de France (V. Guyenne). GUIER. Lac d.u Sénégal (Afrique occidentale) sur la rive gauche du fleuve, à 60 kil. en amont de Saint-Louis. Longueur, 37 kil. ; largeur, 9 kil. Il communique avec le Sénégal par la Taouay, qui rejoint le fleuve à Richard-Toll. Les eaux du Sénégal refluent jusque dans le Guier ; à l’époque des crues, le lac sert de régulateur au cours du fleuve. GUIERCHE (La). Corn, "du dép. de la Sarthe, arr. du Mans, cant. de Ballon ; 634 hab.
GUI ERS. Torrent des Alpes (V. Savoie [Haute-]). GUIEYSSE (Pierre-Paul), homme politique et ingénieur français, né à Lorient le 11 mai 1841. Sorti de l’Ecole polytechnique, il entra dans le corps des ingénieurs-hydrographes et fut mis hors cadres le 23 avr. 1875. Le 12 janv. 1890, il fut élu député de Lorient et fut réélu le 20 août 1893. M. Guieysse a publié : le Rituel funéraire égyptien (1876, in-4) et le Papyrus funéraire de Soutîntes (1878, in-4, av. pi.).
GUIFFREY (Georges-Marie), littérateur et homme politique français, né à Paris le 16 déc. 1827, mort à Fontaine, près de Gap (Hautes-Alpes) le 1 1 sept. 1887. Sénateur républicain des Hautes-Alpes (1879). Il a publié différents ouvrages inédits du xvi c siècle, historiques et littéraires ; traduit des romans de Thackeray, et il laisse inachevée une édition monumentale des Œuvres dt Clément Marot (1876-1881, t. II et III).
GUIFFREY (Jules-Joseph), érudit français et écrivain d’art contemporain, frère du précédent, né à Paris le 29 nov. 1840. Licencié en droit, archiviste paléographe (promotion de l’Ecole des chartes du 12 janv. 1863), d’abord attaché au ministère des finances, puis archiviste aux archives de l’Empire en 1886, directeur delà manufacture nationale des Gobelins en 1893. Citons parmi ses livres : POEuvrede Charles Jacque (Paris, 1867, in-8) ; Histoire de la réunion du Dauphiné à la France (Paris, 1868, in-8) ; la réimpression delà Collection des livrets des anciennes expositions de V Académie royale depuis 1673 jusqu’à 1800 (Paris, 1 869-1872, 42 vol. in-X), complétée par sa Table générale des artistes ayant exposé aux Salons du xvin 8 siècle (Paris, 1873, in-18) ; le Duc d’Antin et Louis XIV, rapports sur l’administration des bâtiments annotés par le roi (Paris, 1869, in-12) ; la réimpression des Livrets des expositions de V Académie de Saint-Luc (Paris, 1872, in-18) ; Notes et documents inédits sur les expositions du wn’ siècle (Paris, 1874, in-12) ; la réimpression du Livret de l’exposition du Cotisée en 1776 (Paris, 1875, in-18) ; les Caffteri, sculpteurs et fondeurs-ciseleurs (Paris, 1877, gr. in-8) ; Histoire générale de la tapisserie ; tapisseries françaises (Paris, 1878-1885, in-fol. avec 110 pi.) ; les Orfèvres de Paris en 1700 (Paris, 1880, gr. in-8) ; Antoine Van Dyck, sa vie et son œuvre (Paris, 1881, in-fol.) ; Comptes des bâtiments du roi sous le règne de Louis XIV (Paris, 1881-1891, 3 vol. in-4 ; documents inédits) ; Inventaire général du mobilier de la couronne sous Louis XIK(1885, 2 vol. gr. in-8) ; la Tapisserie depuis le moyen âge jusqu’à nos jours (Tours, 1885, gr. in-8) ; les Conventionnels, listes par départements et par ordre alphabétique des députés et des suppléants à la Convention nationale (Paris, 1889, in-8) ; Table des portraits peints, sculptés, dessinés ou gravés, exposés aux Salons du xvnr 3 siècle (Nogentle-Rotrou, 1889, in-8). M. Guitfrey a publié en colîahoboration avec Darcel une édition de la Stromatourgie de Pierre Dupont et avec M. Toumeux la Correspondance inédite de Maurice Quentin de la Tour. M. Prou. GUIFFREY de Routières (Guigues de) (V.Boutières). GUIGARD (Joannis), bibliographe et litérateur français, né à Lyon le 4 nov. 1825, mort à Paris le 23 mai 1892. Elève externe de l’Ecole polytechnique, il eut part aux études de certaines lignes des chemins de fer de l’Ouest et du Nord. Employé à la Bibliothèque nationale de 1850 à 1866, il y exerça les fonctions de sous-directeur, auprès de M. Elie Reclus, pendant la Commune, et c’est grâce à son énergie que cet établissement a été préservé des tentatives criminelles des insurgés. Il est auteur de plusieurs ouvrages de bibliographie très consciencieux et très estimés : Bibliothèque héraldique de France (1862, in-8) ; Indicateur du Mercure de France (1869) ; Armoriai du Bibliophile (1873, 2 t. en 1 vol. gr. in-8), qu’il refondit dans une nouvelle édition : Nouvel Armoriai du Bibliophile, guide de l’amateur des livres armoriés (1890, 2 vol. gr. in-8, av. fig.). Il fournit de nombreux articles littéraires à des journaux illustrés et à des revues, et collabora au Dictionnaire de Larousse. G. P-f. GUIGE.Courroiefixéeendeux points aux bords de la face intérieure des boucliers et destinée à le porter sur le côté, pendu en bandoulière. La guige, qui existait dans les anciens écus, se retrouve dans les rondachesdes xvi e et xvn e siècles.
GUIGNARD (Ornith.) (V. Pluvier).
GUIGNARD (Jean), jésuite, né à Chartres, pendu à Paris, en place de Grève, le 7 janv. 1595, pour complicité morale dans la tentative d’assassinat commise par Jean Chatel, contre Henri IV. Il était régent et bibliothécaire
