Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

À LA TERRE


Pour chanter ta beauté, si puissante et si fière,
Je rêvais de t’écrire un poème immortel,
Toi qui règnes en moi, comme sur un autel,
Ô bonne terre, ô mère !…


Je le rêvais vivant, tout baigné de rayons,
Radieux comme l’aube et doux comme la brise,
Si vivant qu’on eût pu voir, en sa forme exquise,
Un vol de papillons !…