Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE LIEN


Quand le jour brille dans la plaine,
Au-dessus des larges sillons.
Et dans la lumière sereine,
Palpitent de blancs papillons.

Ils vont, viennent, passent, voltigent
Sans bruit, autour des blés mouvants ;
Puis, ils s’arrêtent sur la tige
Des longs épis, livrés aux vents.

« Ô blonds épis, sachez nous suivre,
« Disent-ils, venez dans l’azur,
« Où la liberté nous enivre,
« Où les parfums baignent l’air pur !