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LA MAISON


I

Par le sentier fleuri de blanches marguerites,
Viens, je veux te conduire à la maison des champs.
C’est dans un lieu perdu, plein de sauvages sites,
Où le pré n’est que fleurs, où le bois n’est que chants.


Pour s’y rendre, il nous faut marcher de longues heures,
Dans les ravins étroits d’un mont silencieux ;
Car les humbles, vois-tu, bâtissent leurs demeures
Le plus loin de la foule et le plus prés des cieux !…