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Page:Lamontagne-Beauregard - La moisson nouvelle, 1926.djvu/181

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LA MOISSON NOUVELLE


J’ai vu ta maison solitaire
Dont le toit rustique fumait,
Et le petit lambeau de terre
Où la moisson neuve germait…

Une brise tiède et légère
Passait sur les arbres tremblants ;
Entre les tiges de fougère
S’envolaient des papillons blancs…

Nul bruit. L’immense solitude
Faite de verdure et d’épis.
Et, la nuit, cette quiétude
De tous les êtres assoupis…