Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
118
SOUVENIRS D’UN FANTÔME.
peu j’espère que l’on songera à mettre le couvert.
— Monsieur, qui me connaissez et envers qui je ne peux jouir du même avantage, vous n’êtes donc pas arrivé de tout à l’heure ?
— Non, chevalier, je suis chez moi et enchanté de vous en faire les honneurs.
— Quoi ! vous êtes chez vous ? » dit mon aïeul en tressaillant, « et on prétend inhabitée cette maison que l’on nomme le Château du Diable.
— Elle est mienne, c’est tout ce que je peux répondre.
— Vous la laissez en pauvre état.
— Oh ! non pas dans toutes ses parties ; j’avoue que celle-ci, que la salle voisine, que les corps-de-logis avoisinant la porte majeure sont un peu abandonnés ; mais si vous voulez me suivre, je vous montrerai des