Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/185

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duquel le Fils disait : Il me glorifiera, parce qu’Il recevra de ce qui est à moi. » …Sicut Spiritus Sanctus, qui a Patre procedit, de quo dicit Filius : Hic me glorificabit. » (Ambros. de Spir. Sancto, lib. II, cap. s, n. 42, in Patrolog. Curs. compl., t. XVI, p. 751.)

Dans toutes les éditions des écrits de saint Jérôme, à l’explication du Symbole de la foi qu’il écrivit à saint Cyrille, nous lisons : « L’Esprit-Saint procède proprement et effectivement du Père et du Fils. » (Patrolog. curs. compl. t. XXX, Hieronymi, XI, p. 179.) Mais les théologiens romains eux-mêmes, qui exploitèrent les œuvres de saint Jérôme quand elles n’étaient encore qu’en manuscrit, citent ce même passage sans le supplément « et du Fils » ; (Petri Damiani Tractat. de Spir. Sancto, cap. 2, in Opp., t. III, p. 287, Paris, 1642 ; Petr. Abailardus, Introduct in Theolog., lib. II, cap. 14.) Bien plus, l’un d’eux, Pierre Lombard, après avoir cité ce même passage de saint Jérôme et deux autres pareils, se demande avec anxiété : Pourquoi donc Jérôme après avoir dit que le Saint-Esprit procède du Père, n’a-t-il pas ajouté : et du Fils ? Cur Hieronymus dixerit Spiritum Sanctum a Patre procedere proprie, non addito Filio ? » (Sentent. lib. I, distinct. 12.)

Les œuvres de saint Augustin sur la sainte Trinité fournissent à Pierre Lombard la citation que voici : « L’Esprit est le don du Père et du Fils, parce qu’il procède du Père et du Fils. » Mais aujourd’hui, dans