Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/34

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Après tout cela, il ne restait à Adrien que d’exprimer son opinion. Nous nous trouvons, direz-vous, en bonne voie pour apprendre bien des choses qui doivent jeter beaucoup de lumière sur cette question. Mais voilà que devant nos pas s’ouvre un gouffre béant. Des quatorze articles qui expriment l’opinion d’Adrien sur ce cas particulier, il n’en reste que trois ; les autres, au nombre de onze, qui suivaient, ont disparu. Au XV, Adrien commence à entrer de nouveau dans l’autre question, celle qui regarde le culte des Images. Que sont devenus ces onze chapitres ? Qui les a détruits ? Celui qui se trouvait intéressé à leur disparition. Is fecit ciu prodest. Celui qui fit encore disparaître du Code qui contenait les lettres des Papes toutes les pages qui comprenaient l’espace de 170 années ; matière dont nous parlerons plus amplement dans la suite. Ce délit de la réponse d’Adrien est patent, flagrant, indéniable. S’il y a quelque chose à y opposer, qu’on le produise, on y est toujours à temps. Cette considération corrobore ce que Photius dit dans son épître au métropolitain d’Aquilée à ce propos. Dans cette épître, après avoir fait mention de ce qui regarde la croyance de Léon III, il y ajoute : « mais Adrien encore, celui qui a gouverné le même siége apostolique,

    cette confusion. En effet, ce point que nous signalons ici n’est pas le seul dans ces diverses Actions que nous citions, où la question de la Procession soit entremêlée et enchevêtrée avec celle du culte des Images, pendant que dans les pages précédentes tout marche régulièrement.