Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/99

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particuliers vous unissent à nous, qui, pendant de longues années préposé au gouvernement de l’Église de Pérouse, nous avons toujours regardé comme des fils et aimé d’une affection paternelle, etc. » Mieux aurait valu leur exposer quels efforts il avait faits, quels dangers il avait courus pour empêcher ces massacres. C’est de cela qu’il devait parler aux pères, aux fils, aux frères et aux autres parents de ces victimes ; mais que leur dire ? n’était-il pas de connivence avec les exécuteurs ? La ville fut livrée pendant quatorze heures aux massacres, aux pillages et aux viols. Huit jours après ces horreurs, le pasteur de l’Église de Pérouse lança des anathèmes et des excommunications contre les morts, les assassinés, les blessés, les proscrits et les femmes violées. (Voyez l’Indépendance Belge de 1859, du num. 181 à 185, 194 à 195, qui tire ces informations du Journal des Débats et du Journal de Rome.) Arrêtons-nous un peu, pour résumer le contenu de cette première partie.