Page:Lampryllos - Quelques remarques sur les fonctions de Grèce et de Rome dans la propagation et la préparation du Christianisme, 1869.djvu/87

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fortement de se rendre auprès des Grecs afin de se mettre à puiser ces connaissances plutôt à leur source qu’aux ruisseaux qui en découlent… De la savante abondance des Grecs et non des revendeurs latins.[1]

Quant à Saint Jérome : « Des Grecs, dit Am. Thierry[2] venaient lui reprocher de piller les auteurs grecs ; des latins de ne montrer d’estime que pour les travaux faits en Orient ; comme si son but avoué n’était pas d’éclaircir l’Évangile et la Bible par des observations prises aux lieux mêmes, où les événements sacrés s’étaient accomplis et de faire entrer l’Occident, son pays, dans le mouvement scientifique si brillant de la chrétienté orientale. » Ces Grecs avaient grand tort. On n’accuse de pillage que les plagiaires qui dissimulent leurs emprunts, et

  1. In Græciam mitto id est ad Græcos ire jubeo ut ex fontibus potius aurient quam a rivulis consectentur (Acad. II, § 2. — Ex illa erudita Græcorum copia et non a librariolis latinis (De leg. I. § 2). — Pour ce qui regarde Cicéron V. Victor Clavel, De Cicerone Græcorum interprete. Paris 1868 (Hachette).
  2. Récits de l’Hist. Rom. — Revue des Deux-Mondes du 1er juillet 1865, p. 11.