prendre leur nourriture, étant obligées de monter sur ces espèces d’échafaudages, ont le corps très incliné. Les membres postérieurs ont à supporter tout le poids des organes digestifs, qui, par la compression qu’ils exercent sur la matrice, peuvent déterminer l’avortement et le renversement du vagin ou de l’utérus selon les circonstances ; conséquences toujours plus ou moins préjudiciables aux intérêts des propriétaires.
D’après ce qui précède, nous croyons utile d’indiquer d’une manière sommaire les modifications qu’on devrait apporter dans la construction des habitations. Ce que l’on devrait rechercher tout d’abord, ce serait un sol élevé, exempt de toute humidité, et assez éloigné de l’habitation de l’homme, afin que les miasmes qui se dégagent des animaux en santé, comme des animaux malades, n’exercent pas d’action malfaisante.
Sans doute, dans beaucoup de circonstances, on ne trouve pas le sol tel qu’on le désire, mais alors il faut s’attacher à prendre celui qui s’en rapproche le plus. Le sol étant choisi, on construira l’étable spacieuse et bien aérée. Les ouvertures devront être disposées de manière à permettre le renouvellement de l’air, sans exposer les vaches à ces courants dont l’effet est toujours plus ou moins funeste.
C’est pourquoi on évitera de placer les ouvertures sur les murs exposés aux grands vents qui règnent dans la localité. L’exposition à l’est ou à l’ouest est celle qui doit être préférée. Si malgré cela on ne peut éviter les courants d’air, on devra avoir recours aux paillassons que l’on mettra devant les portes ou les fenêtres afin de diminuer la vitesse du courant. L’aire des étables devra avoir une inclinaison suffisante pour permettre le libre écoulement des urines, sans cepen-