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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


Borély, le château du même nom. En 1767, l’édifice commençait à s’élever lorsque Clérisseau, à son retour d’Italie, s’arrêta en Provence et fit, sur la demande des propriétaires de ce château, un projet de façade. Ce dessin existe encore et ne fait pas regretter que l’édifice ait été achevé par l’artiste qui l’avait commencé. (Lagrange, Gaz. des Beaux-Arts, t VI.)


BRUNEL, architecte du maréchal d’Albret, fut chargé, en 1677, avec son confrère Coussarel, de refaire à l’abbaye de Bassac (Charente) la deuxième voûte de la grande chapelle. (L’abbé Michon, Statist. de la Charente.)


BRUNEL (Pierre), maître des œuvres royaux de la sénéchaussée de Beaucaire et Nîmes, occupa cette charge sous les rois Jean et Charles V. Il est considéré comme l’architecte des fortifications de Villeneuve-lez-Avignon et des constructions militaires élevées vers la même époque dans le Bas-Languedoc[1]. (Renouvier et Ricard. — Achard. Art d’Arignon.)


BRUNET-DEBAINES (Charles-Louis-Fortuné), élève de Vaudoyer père et de Lebas, né à Vannes (Morbihan) le 10 décembre 1801, mort à Paris le 25 avril 1862. En qualité d’architecte de la ville et de l’arrondissement du Havre, il exécuta dans cette ville les travaux suivants : en 1845, le Musée ; une Cité pouvant contenir 1,500 habi-

  1. Brunel devait être Parisien. Des lettres patentes de Charles V, confirmant cet artiste dans la charge d’architecte du roi, qu’il tenait du roi Jean, ordonnaient aux agents des comptes d’avoir à payer ou à faire payer audit maître Pierre « les susdits droits, en la manière et aux époques accoutumées », et que « les payements lui soient faits à Paris sans difficulté aucune ». Ces lettres sont datées du 18 juin 1364.