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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/320

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DICTIONNAIRE

chevalier de Saint-Michel. Il mourut en 1742. (Dargenville. — Rens. part.)


DORBAY, probablement fils ou neveu du precedent, obtint le grand prix d’architecture en 1739, sur une « Grande écurie pour un château royal ».


DORDET. Au château de Montal, près de Saint-Céré (Lot), élégante construction de la Renaissance, toute couverte à l’intérieur d’arabesques, de bustes et de figures, on lit, au-dessus d’une fenêtre, cette signature sculptée en relief : dordet, avec le millésime 1534. (Comm. de M. Didron.)


DORLÉANS remporta le grand prix d’architecture en 1767, sur « Une douane ».


DOTZINGER (Jacques), l’un des architectes de la cathédrale de Strasbourg. Il fut le second successeur de Jean Hultz. Afin d’établir une ligne de démarcation entre les maçons et les tailleurs de pierre, il organisa, en 1452, ces derniers en confrérie. Cette séparation fut maintenue jusqu’à la révolution[1]. En 1459 il construisit la chapelle des fonts baptismaux de la cathédrale de Strasbourg. (Schnéegans, Maîtres d’œuvre.)


DOUCET (Jacques) termina en 1726 l’église Saint-

  1. M. de Caumont (dans son Bull. monumental, t. XII, p. 10) a cru voir dans l’institution de Dotzinger « une grande association des loges maçonniques » ; mais M. Schnéegans déclare que cette supposition est contraire à la vérité historique et que la corporation des tailleurs de pierre de Strasbourg était purement et exclusivement professionnelle. Or, M. Schnéegans ayant étudié à fond l’histoire des corporations strasbourgeoises, il faut reconnaître que son opinion dans cette question doit, jusqu’à preuve contraire, faire autorité pour tout le monde.