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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


Louis en l’Île, à Paris, commencée en 1664 sur les dessins de Levau, et continuée sur ceux de Gabriel Leduc. (L’abbé Pascal, Not. sur Saint-Louis en l’Île.)


DOUCHAIN (Pierre-Jean-Baptiste), architecte versaillais. En 1832 il remporta le prix dans un concours ouvert pour la construction d’un abattoir public dans sa ville natale, et fut chargé de l’exécution des travaux. Il éleva en 1838, dans la même ville, les nouveaux bâtiments du Palais de Justice, lesquels étaient destinés à la Cour d’assises ; en 1844, la nouvelle prison et une grande maison sise dans la même ville, rue des Hôtels, 13. On lui doit aussi la chapelle du Petit Séminaire et la nouvelle décoration des chapelles de la cathédrale. (Leroy. Rues de Versailles.)


DOUTERRAINS (Jean) (Jean d’outre-Rhin, sans doute). En 1411 il travaillait à la nef de l’église collégiale de Saint-Quentin. En 1429, le chapitre de cette église ayant à faire la dépense de la charpente du comble et de la couverture de la même église, il fut décidé que, faute de ressources suffisantes, les travaux de maçonnerie seraient interrompus pendant toute cette année. En conséquence, les ouvriers furent renvoyés ; mais le maître des œuvres, Jean Douterrains, fut conservé pendant ce chômage moyennant seize livres de pension et un pain chaque jour. Il lui fut accordé en outre trois sous par jour quand il travaillerait. (Gomart, Égl. de Saintl-Quentin.)


DOYAC (Jean de). Lors de la reconstruction du pont Notre-Dame, à Paris, en 1500. Colin de la Chesnaye et Jean de Doyac furent commis à la « superintendance de l’ouvrage ». Ces deux maîtres portaient un bâton blanc comme marque du pouvoir souverain qu’ils exerçaient sur les ouvriers. Mais