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DICTIONNAIRE


DU RY (Mathurin), fils du précédent, travailla, sous la direction de son père, à la construction du château de Coulommiers. Plus tard, en 1649 et en 1651, à la suite de débordements de la Seine qui avaient inondé Paris, il proposa, comme l’avait fait avant lui Michel Villedo, de creuser un canal de décharge en amont de Paris. La prise d’eau devait être faite au-dessus de l’arsenal, et le canal aurait abouti à Saint-Ouen. Il était, à cette époque, conseiller et architecte du roi. (Fournier, Énigmes.)


DU RY (Paul), fils de Mathurin, né à Paris, ingénieur et architecte. À la révocation de l’Édit de Nantes, il se réfugia en Hollande, où il répara les fortilications de Maastricht. En 1687, il fut nommé par le landgrave de Hesse architecte de la ville de Cassel, directeur des bâtiments, et professeur de l’Académie. Il commença, en 1688, les travaux de construction de la Ville-Neuve, et bâtit sur la Wilhemshœhe, pour l’Électeur de Hesse, une maison de plaisance. C’est à lui que Cassel doit son orangerie, citée au nombre de ses plus beaux édifices. (Dussieux, Art. fr.)


DU RY (Charles), fils de Paul, exerça, comme son père, l’architecture à Cassel. On manque de renseignements sur les travaux qu’il a dû exécuter dans cette ville.


DU RY (Simon-Louis), fils du second Charles du Ry, acquit en Allemagne, par ses travaux, une célébrité plus grande que celle de son père, et exerça une assez notable influence sur le goût public. Les édifices élevés par lui à Cassel sont : le musée Frédéric (1769-79), l’église catholique, l’hôpital fran-


    et que, né dans le XVIe siècle, le dernier de ses arrière-petits-fils, appartenant à la cinquième génération, a vécu dans le XIXe.