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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.

Raymond de Calmont, par un architecte nommé Étienne. Dans un compte rendu des recettes et dépenses de l’œuvre pour les années 1289 à 1294, il est mentionné plusieurs fois et qualifié de « maître », à propos de sommes qui lui sont payées pour « son salaire ». (Marlavagne, Art. du Rouergue.)


ÉTIENNE commença, en 1771, la reconstruction du palais épiscopal de Bordeaux. La mort l’ayant surpris avant l’achèvement de son œuvre, on lui donna pour successeur La Clotte, qui respecta le plan primitif d’Étienne (O’Reilly, Hist. de Bordeaux.)


EUDES (Pierre), « maistre architecte, demourant à Nantes », fut mandé, en 1581, par l’administration municipale de Tours, pour visiter le pont Sainte-Anne, de cette ville, et en faire un dessin et un devis, « mesmes des fondemens des dietz deux pilliers de pierre». Il reçut, pour ses honoraires, la somme de 20 écus. (Grandmaison.)


EUDES DE MONTREUIL. — V. MONTREUIL.


ÉZELON, ou HÉZELON, religieux bénédictin, succéda à Gauzon ou Gonzon, à la fin du XIe siècle, comme architecte de l’église de l’abbaye de Cluny. Il est considéré comme le principal constructeur de ce monument. Pierre le Vénérable, dans sa lettre à Alberon, évêque de Liège, fait l’éloge des trois illustrations que cette Église (de Liége) avait envoyées à la fois à Cluny, sous saint Hugues : Hézelon, Tezelin et Alger ; un artiste, un maître de la vie spirituelle, un docteur dans la théologie dogmatique. (F. Cucherat, Cluny au XIe siècle.)