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FAIVRE (Jean-Baptiste-Louis-François), né à Paris, le 13 avril 1776, obtint le grand prix d’architecture en 1788[1], sur un « Trésor public ». Il mourut le 7 avril 1798. (Legrand, Nécr. de J.-B. Faivre.)


FALLON (Melchior). Dans un des salons de l’Hôtel de ville de Cambrai se trouve un grand tableau peint à l’huile, en 1543, par un « maître maçon » de ce nom. Ce tableau représente l’ancien monastère de Saint-Géry. (Joanne, Itin. Nord.)


FAIN (Pierre), l’un des architectes du château de Gaillon. Le 4 décembre 1307, il passait un marché pour la construction de la chapelle et du grand escalier qui y conduisait. En 1508 il construisit les cuisines. Il exécuta également « deux demyes croisées et une lucarne au grant corps d’ostel » et le portail qui donnait passage de l’avant-cour au château[2]. En 1501 et 1502, le cardinal d’Amboise avait déjà employé

  1. Je possède un joli portrait de Faivre, dessiné par J.-B. Wicar et gravé par F.-L. Gounod, l’année même de la mort de cet artiste.
  2. Ce portail est celui qui décore aujourd’hui la grande cour de l’école des Beaux-Arts, à Paris. À Gaillon, il n’était point isolé comme nous le voyons aujourd’hui : il faisait partie d’un bâtiment dont il accusait l’entrée. L’arcade supérieure, au lieu d’être à jour, servait d’encadrement à un écusson orné, portant les armoiries du cardinal d’Amboise. Commencé vers la fin de 1508, ce portail fut achevé dans le mois de septembre 1509.