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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


de contrefort au jubé, et l’inauguration de ce travail eut lieu le jour de Noël 1517[1]. À la même époque Gaide travaillait au portail « par devers le cimetière ». Il reconstruisit ensuite le chœur et l’abside de cette église. En 1512, il avait réparé les fortifications des murailles et des portes de la ville. Il prit aussi une certaine part aux travaux de la cathédrale. En 1506, et bien que Martin Chambiges eut déjà présenté un projet pour le portail et les tours de cet édifice, Grand-Jean fut appelé à fournir des plans pour le même travail : il lui fut payé 7 livres « pour avoir fait une plate forme et pourtraict des dites tours par lui montrés et exibés ». Il assista, en 1507, à une réunion d’artistes et de praticiens appelés à donner leur avis sur « ce qui était à faire touchant les fondements de la tour devers le pavey ». (Assier, Comp. de Sainte-Mad. — Aufauvre, Troyes et ses env. — Pigeotte, Cath. de Troyes.)


GALANT, architecte du roi, fut nommé, en 1756, contrôleur des travaux des bâtiments de Saint-Germain, et, en 1758, de ceux de l’École Militaire. Il a achevé l’hôtel des Gardes du corps, à Versailles. (Rens, part.)


GALÉAN donna, en 1603, le plan des fortifications de Nancy exécuté par Nicolas Maréchal. Il fut aussi l’architecte de la primatiale de Nancy, commencée en 1603 et non achevée. (D. Calmet, Bibl. lorraine.)


GALLET, inspecteur des bâtiments nationaux, à Versailles, construisit, en 1793, dans cette ville, une maison nommée le Pavillon des Pauvres, où le Mont-de-Piété fut placé jusqu’en 1838. (Leroy, Rues de Versailles.)

  1. Gaide a été enterré sous son jubé. Sur sa pierre tumulaire on lisait : « Pour y attendre la résurrection sans crainte d’être écrasé. »