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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/389

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


en 1507, faisant partie d’une nouvelle réunion d’artistes et de praticiens chargés de donner leur avis sur ce qui était à faire « touchant les fondements de la tour vers le pavey ». Il paraît avoir été supplanté en 1517 par Jean de Soissons, gendre de l’architecte en chef ; cependant il prit une part quelconque aux travaux jusqu’en 1528 ou 1530. (Assier. Compt. de l’œuvre. — Darbois, Doc. — Pigeotte, Cath. de Troyes.)


GARNAUD (Antoine-Martin), né à Paris le 30 novembre 1796, mort dans la même ville le 19 décembre 1861, remporta le grand prix d’architecture en 1817. à l’âge de 21 ans, sur « Un Conservatoire de musique ». Élève de Vaudoyer, il était entré à l’École des Beaux-Arts à l’âge de 14 ans. À son retour de Rome, en 1823, il fut nommé inspecteur des travaux de l’église Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, dont Le Père était l’architecte en chef. En 1826 il obtint le premier prix dans un concours ouvert pour l’étude des plans d’un théâtre à Lyon. Ses principaux travaux sont les suivants : l’église de Decazeville (Aveyron) ; le tombeau du roi de Hollande Louis Bonaparte, à Saint-Leu (Seine-et-Oise) ; les quatre piédestaux en fonte du pont du Carrousel, à Paris ; à l’hury (Seine-et-Marne), un tombeau pour la famille Héricart de Thury ; au Père-Lachaise, le monument du statuaire Pradier et celui de la princesse Bibesco. Il obtint le troisième prix dans le concours ouvert à Paris, en 1860, pour la construction du nouvel Opéra. Il publia en 1857, chez l’éditeur Gide, un ouvrage ayant pour titre : « Études d’architecture chrétienne »[1]. (Daly, Rev. de l’arch., vol. XIX.)

  1. J’ai conservé un trop bon souvenir de mes relations avec l’excellent Garnaud pour ne pas ajouter quelques mots à la notice qui le concerne. Pour ceux qui l’ont connu, ce post-scriptum est inutile ; ils ont pu apprécier mieux que par mon témoignage tout ce qu’il y avait