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la chapelle de la Vierge, qu’il acheva seulement ; le chœur, les bas-côtés tournants, le bras gauche du transept et le portail du même côté. Les travaux de cette église furent une seconde fois suspendus, en 1675. pour n’être repris qu’en 1718 par Oppenord. Il continua également l’église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, à Paris, commencée en 1630, et dont le chœur seulement avait été élevé ; c’est à lui qu’on doit le portail et la nef de cette église. Parmi les autres travaux exécutés à Paris par Gittard, on cite les suivants : l’hôtel de Saint-Simon, depuis hôtel de la Force, situé rue Daranne : l’hôtel de la Meilleraie, rue des Saints-Pères ; la maison de Lulli, rue Neuve-des-Petits-Champs, à l’angle de la rue Sainte-Anne. Il termina le château de Saint-Maur, lequel avait été commencé pour le cardinal du Bellay par Philibert De l’Orme. Gittard mourut à Paris, le 15 décembre 1686. (Rec. mss. — Piganiol — Lemaire, Archiv. nobil. univ. — Arch. de l’art fr.)


GITTARD (Pierre), fils de Daniel, fut reçu membre de l’Académie d’architecture le 5 mai 1699. En 1712 il était ingénieur en chef pour le service du roi à Philippeville, et à Liile en 1713. Il mourut dans cette dernière ville en 1746. (Arch. de l’art fr.)


GOBELIN (Jean). En 1611, le 13 juillet, lors de la reconstruction de la chapelle des Saints-Martyrs, dépendant de l’abbaye de Montmartre, on fit, en fouillant, la découverte d’une ancienne crypte qui donna lieu à de longues dissertations. Un secrétaire de la Chambre du roi, Pierre Pochat, visita cette crypte en compagnie de plusieurs personnes notables, parmi lesquelles se trouvait « maistre Jean Gobelin ». architecte, et Adam Boisset, peintre et sculpteur. (Du Breul.)