Aller au contenu

Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome I.djvu/439

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
347
DES ARCHITECTES FRANÇAIS.


partie de la bibliothèque de Charles Magnin, vendue à Paris le 16 février 1863.


GUILLOT (Nicolas). En 1590, Guillaume Marchant fut nommé maître général des œuvres de maçonnerie du roi, en remplacement de Nicolas Guillot qui venait de mourir. Ce dernier était déjà en possession de cet oflice en 1585 ; c’est probablement cette année-là qu’il succéda à Simon Alix. (Ordonn., statuts, etc.)


GUILLOT DE DAMPMARTIN. — V. DAMPMARTIN (Guillot de).


GUINAMOND, moine de la Chaise-Dieu, architecte et sculpteur, fit, en 1081 ou 1082, aux frais du chanoine Étienne Itherius, le mausolée du premier évêque de Périgueux. Ce monument fut élevé à Périgueux, dans l’église conventuelle attenant à l’évêché. (Arch. de l’art fr., t. V.)


GUINGAMPS (Jean). Pendant la construction de la cathédrale de Gironne ( Espagne), en 1416, une controverse s’éleva au sein du chapitre et dans la cité à propos du plan à adopter pour l’édifice : les uns désiraient un vaisseau d’une seule nef, tel qu’il était commencé, d’autres demandaient trois nefs. L’évêque Don Dalmacius et les chanoines décidèrent alors de soumettre la question aux architectes les plus renommés du royaume d’Aragon, auxquels furent adjoints deux artistes travaillant en France : Guillaume Sagrera, maître des œuvres de l’église Saint-Jean de Perpignan, et Jean Guingamps, qualifié architecte et bourgeois de la cité de Narbonne. (Lucas, Notes archéol.)


GUIRAULT DE POMIER. Un petit monument