maçons qui élevèrent le portail sud du transept. (Quantin. Not. hist.)
LULLY ou LUILLY (Arnoult de), architecte de Louis Ier, duc d Orléans. En 1394 il lui fut remboursé la somme de 8 livres 10 sous 3 deniers pour la dépense faite par lui et d’autres officiers de la maison du duc, pour « veoir et visiter les euvres et réparacions nécessaires à faire ès contez de Bloys et de Dunoys, entre Chasteaudun et Bloys ». En 1396, le 6 décembre, il reçut, comme maître des œuvres de maçonnerie du duché d Orléans, 26 livres 10 sous, « à cause de 3 sols par jour qu’il prenait de gages à raison de son dit ofiiee ». En 1400 il chargea deux maîtres maçons de la petite ville de Bonneval, nommés Bouteroue et Gomelle, de reconstruire les tours de la porte Bourgogne, à Orléans. En 1418, Robert Paré et Étienne Gaudin lui avaient succédé. (De Laborde, Ducs de Bourg. — De Buzonnière.)
LUZARCHES (Robert de), ainsi appelé du bourg de l’Île de France, où il naquit, fut l’un des architectes de la cathédrale d’Amiens. Cette église ayant été incendiée en 1218, l’évêque Évrard de Fouilloy chargea, en 1220, Robert de la reconstruire. En 1223, les fondations de la nef étaient achevées et, probablement, le transept sud était élevé à quelques mètres au-dessus du sol, lorsque Thomas de Cormont succéda à Robert. L’effigie de Robert de Luzarches et celles de ses successeurs, Renaud et Thomas de Cormont, étaient incrustées dans le labyrinthe du pavé de la cathédrale, ainsi qu’une inscription en lames de cuivre où se trouvaient les noms de ces artistes et la date de la fondation de l’édifice (V. CORMONT (Renaud de). Une autre inscription, découverte vers 1844 et donnée par MM. Jourdain et Duval dans leur Description du