les dernières sont datées de 1718. Un recueil parut en 1712, sous ce titre : « Œuvres du sieur D. Marot, architecte de Guillaume III, roy de la Grande-Bretagne, contenant plusieurs pensées utiles aux architectes, peintres, sculpteurs, orfèvres, jardiniers et autres ; le tout en faveur de ceux qui s’appliquent aux beaux-arts. » À Amsterdam. Se vend chez l’autheur, avec privilège de nos seigneurs les États-généraux des Provinces-Unies de Hollande et West-Prise, m. dcc xii, 260 pl. in-fol. Son portrait a été gravé par J. Gole. (Dussieux, Art. fr. — Jal, Dict. crit. — Destailleur, Notices.)
MAROT (Jean), père du précédent, architecte et graveur, naquit à Paris vers 1619 ou 1620[1]. Il a construit, à Paris, l’hôtel de Pussort, l’hôtel de Mortemart, sis rue des Rosiers (aujourd’hui Saint-Guillaume) ; l’hôtel Jabach, dont un premier projet, non exécuté, a été gravé par lui et figure dans son œuvre ; le portail de l’église des Feuillantines, également gravé par l’auteur ; l’hôtel du grand audiencier de France Monceaux. On lui doit aussi les Bains du château de Maisons, le château de Turny, en Bourgogne ; celui de Lavardin, dans le Maine ; un projet d’achèvement du Louvre, etc. Comme graveur, son œuvre est considérable. Ses principales publications sont les suivantes : « Le magnifique château de Richelieu, ou les plans et profils et élévations dudit château. » Grav. in-fol. obl. — « L’architecture françoise
- ↑ La Biographie Michaud fait naître Jean Marot vers 1639, et Ch. Leblanc (Manuel de l’Amat. d’estampes) vers 1640. On est mieux renseigné aujourd’hui, grâce à l’acte de décès de cet artiste, que M. Jal a retrouvé en compulsant les registres de l’ancien temple protestant de Charenton. Dans cet acte, qui est daté du 15 décembre 1679, le défunt est déclaré « âgé de soixante ans environ », ce qui reporte la date de sa naissance à 1619 ou 1620
