Pompeï sans être tente aussitôt de relever ces précieuses ruines. Par malheur l’Académie de Naples avait seule alors le privilège de faire dessiner ces monuments pour le grand ouvrage qu’elle préparait ; mais Mazois ayant été présenté à la reine Caroline, cette princesse le nomma dessinateur de son cabinet et fit lever l’interdiction qui l’empêchait d’entreprendre l’œuvre qu’il méditait et à laquelle il devait attacher son nom. Une pension de 12,000 fr., que voulut bien lui accorder la reine de Naples, facilita singulièrement l’accomplissement de cette grande tâche. Il se mit immédiatement au travail, et séjourna à Pompeï de 1809 à 1811. Ses dessins, mis au net sur les lieux mêmes, furent gravés ensuite sous ses yeux par les meilleurs graveurs romains, et la première livraison des Ruines de Pompeï parut en 1813. Il quitta Pompeï pour aller s’enfermer à Pestum, où il recueillit tous les éléments de l’ouvrage qu’il a publié sur cette autre ville antique ; puis il se rendit à Pouzzole et à Hcrculanum, pour se livrer aux mêmes études et aux memes travaux, En 1815 il était de retour à Rome, où le duc de Plaças, ambassadeur de France, le chargea de la restauration et de la décoration intérieure de l’église française de la Trinité-des-Monts. Lors d’un voyage qu’il fit à Paris, en 1819, il fut nommé membre du Conseil des bâtiments civils ; toutefois, le ministre lui accorda un congé d’un an, qui devait être employé à compléter et à coordonner les matériaux de son ouvrage sur Pompeï. Il profita de son séjour à Paris pour publier son Palais de Scaurus. Mazois fut nommé, en 1823, chevalier de la Légion d’honneur. En 1825, lors du sacre de Charles X, il fut chargé d’approprier l’archevêché de Reims à la réception du roi et de sa suite, ce qui lui valut la croix d’officier. C’est sur ses
croire. Il est bien singulier que je ne puisse jamais la convaincre de ma conversion !… »