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DES ARCHITECTES FRANÇAIS
Paul, le mardi 18 août 1615[1]. Il avait épousé Isabelle de Hanqueil, le 28 août 1598, à Saint-Merry[2]. (G. Brice. — Berty, Art. Orléanais. — Jal.)
MÉTEZEAU (Thibaut), architecte du duc d’Alençon et de Henri III, naquit à Dreux le 21 octobre 1533, et quitta sa ville natale vers 1569 pour venir s’établir à Paris. Suivant Germain Brice il entreprit, en 1578, avec Guillaume Marchant et Jean Petit, la construction du Pont-Neuf. On sait, par une pièce des comptes de la chapelle des Valois à Saint-Denis, que, le 14 mars 1582, il soumissionna une partie des travaux de cet édifice.
- ↑ Berty a publié l’extrait suivant d’un compte de 1624 : « À la damlle Iasabel de Hanqueil, Ve dud. Metezeau (Louis) qui estoit concierge des Thuilleries, et à sesd. enfans, sur la somme de iiiie liv. à eulx aussi accordez, au lieu desd. gaiges, leur vie durant, par autre brevet du X sept. M. VIC quinze, et lettres patentes veriffiées en lad. Chambre, la somme de trois cent livres, dont ils seront paiez ; pour trois quartiers de lad. présente années, cy… iiie liv. » Berty avait justement conclu de cet acte que L. Metezcau dut mourir avant le 10 septembre 1615. Cependant, moins de deux mois avant cette date, le 17 juillet de la même année, Métezeau fit baptiser un fils, Charles, qui fut tenu par « Charles de Luynes, gentilhomme de la chambre de S. M., gouverneur des ville et chasteau d’Amboise ». La mort de L. Métezeau devait donc être placée entre ces deux dates très-rapprochées. En effet, l’acte d’inhumation retrouve dans ces derniers temps ne laisse plus de doute à ce sujet. Metezeau mourut à Paris, sur la paroisse Saint-Roch, et fut inhumé à Saint-Paul le 19 août 1615. Son acte de décès sur Saint-Roch est ainsi conçu : « Ce mesme jour, 19 août 1615, a esté enterré, dans l’église Saint-Paul, noble hoc (homme) Mons. Métezeau, premier architecte du roy et consierge de son chasteau des Tuileries. »
- ↑ M. Jal, dans son Dictionnaire critique, donne à la femme de L. Métezeau un nom qui ne ressemble guère à celui-ci : il l’appelle « Isabel (ou Isabelle) de Audegner ». Il est difficile de comprendre que le même nom ait pu être lu de deux façons si differentes.