que le fenestrage et les claires-voies, furent terminés en 1418. En la même année il travailla à l’église Sainte-Madeleine, de la même ville, et reçut 22 sous 6 deniers pour faire « ung ambenoistier de pierre et le asseoir ou pillier près la porte de l’église, deuers l’ostel maistre Oudart ». (Assier, Compt. de l’œuvre. — Compt. de Ste-Mad. — De Laborde, Ducs de Bourg.)
MIDEAU (Philippe). l’un des maîtres d’œuvres du duc de Bourgogne Phiiippe le Bon. Il est mentionne dans les anciens comptes à partir de 1421, à l’occasion des appointements qui lui sont payés par le trésorier du duc. Il recevait 4 gros par jour et une gratification annuelle. En 1420 il accompagna Jean de Saulx, visiteur général des forteresses et maisons du duc, dans une tournée d’inspection qu’il fit des bailliages de Mâcon et Chalon-sur-Saône. Ils visitèrent ensemble, dans cette dernière ville, les réparations qu’on faisait aux Halles et au Châtelet. En 1438 Mideau était encore au sert ice du duc ; il fut aussi juré-visiteur des ouvrages de maçonnerie de la ville de Dijon. (Canat, Maîtres des œuvres. — Inv. somm., Côte-d’Or.)
MIGNARD (Pierre), fils de Nicolas Mignard et neveu du peintre Pierre, naquit à Avignon en 1640. Il éleva à Paris au moins deux édifices : la porte Saint-Michel et la façade du collège Saint-Nicolas. Les bâtiments conventuels de l’abbaye de Montmajour, près d’Arles, sont son œuvre capitale. Il lit partie de l’Académie d’architecture en 1671, lors de sa fondation, et en devint professeur. Il mourut à Paris en 1725. (Dargenville, Vie des arch.)
MIGNOT (Jean). En 1399 plusieurs architectes de Paris furent appelés en Italie pour continuer la cathédrale de Milan : les plus notables de ces artistes furent Mignot et Campanosia.