de Paris au XIIIe siècle. Au-dessus de l’une des portes de l’abbave de Saint-Antoine-des-Champs, près Paris, se voyait un tableau au bas duquel était l’inscription suivante, datant du XVIe siècle : « Lan 1257, par la permission de Messieurs le préuost des marchands et Escheuins de la ville de Paris, fut enuoyé un nommé Pierre de Monsiaux, maistre desœuures de la ville, pour abbatre l’Église de céans, disant par eux avoir affaire de pierres pour ladicte ville. Mais sitost que le dit Monsiaux eut frappé le premier coup de marteau sur l’vn des piliers du portail de la dite église, le dict de Monsiaux fut embrazé du feu S. Antoine. » Du Breul, qui donne cette inscription, ajoute : « Vn os est suspendu deuant ce tableau, lequel on dit estre de ce masson. » (Du Breul.)
MONSTERET (Jean) fut l’un des maîtres d’œuvres du duc de Bourgogne Philippe le Bon. En 1450 il fit, en qualité de maçon-juré de la ville de Dijon, un rapport sur le nivellement du cours du Suzon, dans la traversée de cette ville. (M. Canat, Maîtres d’œuvres.)
MONTAIGNE (Nicolas) était, vers la fin du XVIe siècle, maître des (ouvres de maçonnerie du comté de Vaudemont. Il occupait cet emploi en 1583. (H. Lepage, Les Offices.)
MONTAIGU (Nicolas) a bâti à Bordeaux, en 1744, une des portes de la ville, celle des Capucins. (Bordes, Hist. des mon. de Bordeaux.)
MONTEREAU (Jean de), maître des œuvres de maçonnerie du duc de Bourgogne, figure dans un compte de 1464-1465 relatif à la sépulture de Jean-Sans-Peur, dans l’église des Chartreux, de Dijon. (Rossignol, Invent.)