seigneur de Courcelles, maréchal des camps et armées du roi, etc. », de construire la porte d’entrée du château de Courcelles (en Lyonnais), ainsi qu’un portique et un escalier au principal corps de logis de ce château[1]. (Rens. mss.)
NAQUET est considéré comme l’architecte de l’église Saint-Étienne, à Beauvais. (Cambry, Dép. de l’Oise.)
NARBONNE (Henri de). Le chapitre de la cathédrale de Girone (Espagne) ayant décidé, en 1312, de remplacer sa vieille église romane par un plus vaste vaisseau, les travaux du nouvel édifice commencèrent vers 1316, et, en 1320, ils étaient dirigés par un architecte français nommé Henri de Narbonne. Henri mourut bientôt, et eut pour successeur Jacques de Favières, son compatriote. (Viollet-le-Duc, Dict. d’arch.)
NEPVEU (Pierre), dit TRINQUEAU, fut l’architecte ou l’un des architectes du château de Chambord, en 1536 et 1537. Il eut pour successeur Jacques Coqueau. Il est ainsi qualifié dans un terrier de la baronnie d’Amboise : « Pierre Nepveu, dit Trinqueau, maistre de l’œuvre de maçonnerie du baptiment du chastel de Chambord » [2]. Dans une pièce de 1537 il est nommé « Pierrot Nepveu dit Trinqueau ». Il était payé à raison de 27 sous 6 deniers par jour. On croit qu’il fut appelé
- ↑ Je possède le devis descriptif des travaux dont il s’agit, lequel est signe de Nadreau et du seigneur de Courcelles.
- ↑ Cet acre est emprunte à un registre de déclarations censuelles déposé aujourd hui dans l’étude de Me Boureau, notaire à Amboise. M. l’abbé Chevalier, qui l’a public pour la première fois dans son Histoire de Chenonceaux, en conclut que Pierre Nepveu doit être né à Amboise. MM. Cartier et de la Saussaye croient, au contraire, que cet artiste appartient au Blésois.