à Amboise, en 1490, par Charles VIII, lorsque ce prince fit commencer le château de cette ville, et qu’il y serait resté pendant le règne de Louis XII. (De la Saussaye, Chambord. — Félibien, Mém. mss. sur les maisons royales.)
NEUILLY (Jacques de), ou NUILLEY[1], l’un des architectes du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, fut appelé, en 1476, pour visiter les travaux de l’hôtel du duc, à Dijon et, en 1387, ceux de la Sainte-Chapelle, du même hôtel. Ceci est établi par un ancien compte dont voici le titre : Travaux exécutés à la Sainte-Chapelle de Dijon, « pour murer es tours et portai d’icelle, sous la direction de Jacques de Neuilly, maistre des œuvres du duc de Bourgogne ». Un autre compte de 1391 est intitulé : « Ouvraige d’une tour qui est commencée entre les greniers et la porte du chastcl de Chaucins. » Il s’agit de la dépense faite pour bâtir le premier étage de cette tour, d’après les plans de J. de Neuilly. Dans un certificat délivré le 14 septembre 1392, cet artiste est qualifié de « masson ouvrier de M. d. S. le Duc ». Dans une autre pièce du 27 octobre 1396, il prend la qualité de « mestre des œuvres de massonnerie ». À la fin du XIVe siècle Philippe le Hardi fit faire dans le palais ducal de Dijon « la grande salle », la grande tour et le trésor ; ces travaux furent dirigés par J. de Neuilly. (Canat, Maîtres des œuvres. — Inv. somm., Côte-d’Or.)
NEULAT (Hue), appelé aussi GAUJOT, commença à bâtir, en 1510, la chapelle Notre-Dame de Pitié, dite vul-
- ↑ Dans les anciens documents, le nom de cet artiste est orthographié de plusieurs façons : il est appelé Nuilley, Nuilly ou Neuilly ; c’est évidemment ce dernier nom qui doit prévaloir. Jacques était très-probablement originaire ou habitant de Neuilly-lès-Dijon.