OBERNHOFEN (Conrad d’), architecte strasbourgeois du XIVe siècle, mourut le 30 juillet 1328, et fut enterré dans l’église collégiale de Saint-Pierre-le-Jeune, à Strasbourg. Son écusson, gravé sur une dalle tumulaire, était d’or, à la face d’azur, chargé de trois marteaux à manche d’or. (Schnéegans, Maîtres d’œuvres.)
OBRERI (Pierre) dirigea la construction du Palais des Papes, à Avignon, de 1336 à 1342. (Achard, Art. d’Avignon.)
J’ai ignoré longtemps ce qu’était cette Société, dont le nom pourtant m’était bien connu. J’avais cru d’abord qu’il s’agissait d’une association politique. C’est M. Édouard Fournier qui, dans ses « Chroniques des rues de Paris », est venu me détromper et me mettre sur la voie de plus amples renseignements. Le Portique républicain était un club littéraire en concurrence avec le Lycée Thélusson, lequel tenait ses séances, vers 1800, il l’hôtel de ce nom. Les membres du Lycée passaient pour être entachés de royalisme, tandis que le Portique avait pour adhérents des « sans-culottes littéraires », comme eux-mémes s’étaient baptisés, c’est-à-dire des artistes et des écrivains imbus des idées nouvelles apportées par la Révolution. Naturellement la guerre s’était allumée entre les deux camps, et le Portique, plus agressif que son adversaire, bombarda si fort et si dru ce dernier de satires et d’épigrammes, que plusieurs volumes, publiés sous le titre de Satiriques du XVIIIe siècle, furent remplis des projectiles alexandrins dirigés contre la coterie classique de l’hôtel Thélusson. Mais, hélas ! vainqueurs et vaincus sont bien oubliés aujourd’hui ! Laissons-les donc dormir en paix dans ce passé déjà si loin de nous.