ODDOT-MAYRE, qui habitait la ville de Dole, restaura, en 1612-1614, le clocher de l’église de Brou, (Rens. part.)
ODILON (Saint), abbé de Cluny, vivait dans la première moitié du XVe siècle. Voici ce qu’en dit le moine de Souvigny, auteur de sa vie : « Il joignait à la gloire, qui vient des vertus intérieures, un goût tout particulier pour construire ou relever les édifices consacrés à la religion. Pour les orner, il mettait les contrées lointaines à contribution. Cluny nous fournit la preuve de ce que nous avançons : il en remit à neuf tous les édifices, au dedans et au dehors, et il y prodigua la plus riche ornementation. Sur la fin de sa vie, il construisit à neuf le cloître, dont il avait fait venir les colonnes de marbre du fond de la Provence, en remontant péniblement les courants rapides de la Durance et du Rhône. C’était un ouvrage splendide dont il aimait à se glorifier. Odilon disait qu’il l’avait trouvé de bois et qu’il le laissait de marbre. Il releva de leurs ruines les monastères de Charlieu et d’Ambierle. » (Fr. Cucherat, Cluny au XIe siècle.)
ODO demeurait près de Saint-Merry, à Paris, en 1273. Il est cité dans un accord entre Philippe le Hardi et les chanoines de Saint-Merry. (D. Lobineau, t. III, p. 12.)
ODON et WIRMBOLDE, qualifiés tous deux de « cementarii « dans un ancien nécrologe, furent les architectes de l’église Saint-Lucien, de Beauvais, reconstruite par eux vers 1078. Le vaisseau de cette église est de Wirmboldc, et la tour est l’œuvre d’Odon. (Félibien, V. des arch. — Loisel, Hist. de Beauvais.)
ODON, moine de Micy, près d’Orléans, reconstruisit son monastère. (D. Mabillon.)