démie d’architecture, en remplacement de Hazon, promu à la première classe. Il mourut à Choisy-le-Roi le 11 août 1785 ; il était alors contrôleur des bâtiments de cette résidence royale. (Roquefort. — Lazare. — Prudhomme, Miroir. — liens, niss.’)
PEYTRET (Jacques) avait, en 1675, la direction des travaux de l’Hôtel de ville d’Arles, dont les premiers plans avaient été fournis par De la Valfenière. Son traitement comme architecte de la ville était de 400 livres par an. Il existe, dans les Archives municipales d’Arles, un compte fourni aux consuls par Pevtret portant en titre : « Compte de ce que j’ay faict en 1676… Pour avoir fait un dessein de l’obélisque avec la façade de l’Hôtel de ville, le tout en perspective : 24 livres. — Plus, pour un autre petit dessein : 11 livres. — Plus, pour un autre dessein pour mander à M. de Poilly, graveur : 24 livres. — Plus, pour les desseins des deux grandes portes de l’Hôtel de ville : 6 livres… » (Rev. des Soc. sac., t. VI.)
PHILANDRIER (Guillaume), né à Châtillon-sur-Seine en 1505, ami et lecteur du cardinal d’Armagnac. Il alla se fixer à Rodez, auprès de ce prélat, en 1533, fut nommé chanoine du Chapitre en 1534, et archidiacre en 1561. Il travailla à l’achèvement de la cathédrale de cette ville. C’est à lui qu’on doit le couronnement de la façade principale de cet édifice, les deux travées de voûtes joignant cette façade, la tribune qui occupe le fond de la nef et se prolonge sur les bas côtés. Il fut probablement l’architecte de la maison dite d’Armagnac, située sur la place de l’Olmet, de cette ville ; on lui attribue aussi le plan de la terrasse de l’évêché. Les plus belles maisons de Rodez datent du XVIe siècle, et l’on croit qu’elles sont ducs pour la plupart au talent de Philandrier. Il donna aussi les plans des fortifications qu’on voulait établir à Villefranche-de-