Rouergue, pour mettre l’église en communication avec la tour du cimetière, laquelle tour se reliait aux murailles de la ville. Philandrier, conduit à Rome par l’évêque de Rodez, avait étudié l’architecture dans cette ville, sous la direction de Serlio. On lui doit une traduction annotée de Vitruve, qui paru pour la première fois à Paris en 1545, et dont une seconde édition fut donnée à Lyon en 1552. Il mourut à Toulouse le 8 février 1563, chez le cardinal d’Armagnac, qui lui fit élever un mausolée dans la cathédrale de cette ville. (L’abbé Papillon. — Advielle, Les Beaux-Arts. — Rens. mss.)
PHILIPPE. Le château du Breuil, à Bonneuil (Charente), fut construit par lui, ainsi que l’établit l’inscription suivante, gravée sur une des façades à droite de la porte de l’escalier : la mil vc fut achevée cette maison par moy phe… Le temps a effacé les deux dernières syllabes du nom de cet artiste. (Rens. part.)
PHILIPPE de BOURGOGNE ou de VIGARNY, sculpteur et architecte, était, vers 1500, en grand renom à Burgos. Le cardinal Cisneros l’appela à Tolède pour travailler à la cathédrale. Il alla ensuite à Grenade faire le rétable de la chapelle royale. De 1524 à 1527 il exécuta, à la cathédrale de Tolède, les sculptures du rétable de la descente de Notre-Dame et les dessins de celui de l’église des « Reyes nuevos ». À la même époque il sculpta les stalles du chœur de cet édifice. Plus tard il reconstruisit le transept de la cathédrale de Burgos, qui s’était écroulé le 3 mars 1539, et y bâtit les quatre piliers soutenant la coupole centrale et la tour qui la surmonte. En 1536 il sculpta la clôture du chœur de la même cathédrale, puis il retourna à Tolède, où il fit, avec Beruguette, les stalles hautes du chœur de la cathédrale (celles