des Champs » des prêtres de la communauté de Saint-Sulpice ; à Gennevilliers, près Paris, il fit une glacière monumentale dans le parc du maréchal de Richelieu. On cite encore au nombre de ses œuvres le grand autel à baldaquin de la cathédrale de Sens (1742) ; le maître-autel de l’église des Chartreux, à Lyon ; l’église de Coulanges-la-Vineuse, en Bourgogne. Il laissa un fils, architecte comme lui, qui alla s’établir à Bruxelles[1]. (Dargenville, Vie des Arch. — Mariette, Abecedario. — Jal, Dict. crit. — Rens. part.)
SIMON (Claude). En 1701, De Cotte ayant fourni les plans du beffroi de l’Hôtel de ville de Lyon, Claude Simon, architecte du roi, fut chargé de l’exécution des travaux. (T. Desjardins, Monogr. de l’Hôtel de v. de Lyon.)
SIMON DU MANS. Il y a lieu de croire que cet architecte fut un des principaux aides d’Étienne de Mortagne dans la construction de la cathédrale de Tours. Peut-être succédat-il à ce dernier. Il vivait dans la seconde moitié du XIIIe sièclee siècle. Il est nommé dans une charte du 19 octobre 1279, citée
- ↑ Servan Jony, mauvais administrateur de sa fortune, a dû mourir dans un état voisin de la misère. Au salon de 1765, un an avant sa mort, il avait exposé deux petits tableaux de ruines et deux dessins qui lui valurent de Diderot, en sus de beaucoup d’éloges, l’éreintement suivant que les critiques d’aujourd’hui n’oseraient pas se permettre : « Ce Servandoni est un homme que tout l’or du Pérou n’enrichirait pas. C’est le Panurge de Rabelais, qui avait quinze mille moyens d’amasser, trente mille de dépenser. Grand machiniste, grand architecte, bon peintre, sublime décorateur, il n’y a aucun de ses talents qui ne lui ait valu des sommes immenses ; cependant il n’a rien, et n’aura jamais rien. Le Roi, la nation, le public, ont renoncé au projet de le sauver de la misère. On lui aime autant les dettes qu’il a que celles qu’il ferait. »
