des palais de Neuilly, de la Malmaison et de l’Élysée. Appelé en Hollande à l’époque du premier Empire, il restaura le palais de la Haye et l’Hôtel de ville d’Amsterdam. À son retour en France, il fut élu membre de l’Académie des beaux-arts et occupa la chaire de perspective à l’académie d’architecture. Thibault cultiva également la peinture de paysage ; il a laissé quelques tableaux, des aquarelles et plusieurs ouvrages sur la perspective. (Gabet, Dict. des Art.)
THIEDRICH (Jean), l’un des architectes de la cathédrale de Metz. En 1573, après la reconstruction de la tour de la Mutte, et lorsqu’il s’agit de refondre la cloche du meme nom, il fut chargé de la direction des travaux exécutés pour réparer l’intérieur de la tour et améliorer le mode de suspension des cloches. Le temps employé par lui à ces travaux lui fut payé à raison de 16 sous par jour, (Bégin, Cath. de Metz.)
THIERRY (Jean). Devenu en 1380 maître de l’œuvre de la cathédrale de Troyes, Thierry répara cette année-là les voûtes de la chapelle de la Vierge. Au mois de novembre il faisait remplacer les vantaux de la grande porte de l’église, et l’année suivante il refit la piscine du chœur et entreprit le dallage. Associé à Michelin de Joncheri, il fit un plan de jubé. Dessiné d’abord sur parchemin, ce plan fut, selon le désir exprimé par les chanoines, exécuté en grand, sur une aire préparée à cet effet dans les combles de la cathédrale. Les deux artistes travaillaient depuis trois mois environ à ce jubé, lorsque, vers le 27 octobre 1382, un certain Henri de Bruxelles, venu de Paris, critiqua le projet de Thierry et Michelin, se posa en concurrent, proposa un nouveau plan et finit par le faire accepter. (Mém. de la Soc. des antiq., Not. de M. Quicherat.)