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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/310

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

qu’il est qualifié dans un procès-verbal d’alignement des nouvelles rues du Marais, à Paris, donné par les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris. Cette pièce porte la date du 12 août 1697. (Lobineau, Pr. IV.)


TRINQUEAU (Pierre). — V. NEPVEU (Pierre).


TRISTAN, l’un des architectes de l’église Saint-Martin de Pont-à-Mousson, travailla à cet édifice au XVIe siècle avec Jaquemin de Lenoncourt. On attribue à ces architectes, sans toutefois pouvoir faire la part de chacun d’eux, le portail et les deux tours, ouvrages qui appartiennent au style ogival fleuri. (Michel, Biogr. de la Lorr.)


TRISTAN, demeurant à Hatton-Châtel, fit les « dessins et patron » du portail de Toul. Il est mentionné, en 1460, dans un manuscrit cité par D. Calmet. (Bibl. lorraine, col. 537.)


TROUARD (Louis-François), élève de Loriot, né à Paris en 1729. Les tours romanes de la cathédrale d’Orléans ayant été démolies en 1726, Gabriel fut plus tard et jusqu’en 1766 chargé de les réédifier. À cette époque Trouard avait la surveillance de ces travaux, mais il fut remplacé en 1773 par Legrand. Il avait remporté le grand prix d’architecture en 1753, sur ce sujet de concours : « Une Galerie de 50 toises ». Il obtint un brevet d’élève de l’École de Rome le 20 septembre 1754, et fut admis à l’Académie d’architecture en 1769. Les autres œuvres de Trouard sont, à Versailles, en 1760, une chapelle des catéchismes pour l’égiise Saint-Louis ; de 1764 à 1770, l’église Saint-Symphorien ; en 1773, une petite caserne pour les gardes-françaises, élevée sur la place d’Armes, laquelle fut