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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/314

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

finissant au 31 octobre 1518, le montre touchant son traitement jusqu’au mois de juillet, époque de sa mort. (Deville, Tombeaux de Rouen. — Comptes de Gaillon. — Grandmaison.)


VALENCE (Germain), fils du précédent, travaillait en 1511, avec son père, à la construction des fontaines de Tours. Il lui succéda, en 1518, comme garde des fontaines, et fit exécuter, en 1520, des travaux de réparation aux fontaines de Saint-11 ilaire et du Grand-Marché. (Grandmaison.)


VALENCE (Michel), probablement frère de Germain, succéda à ce dernier comme architecte des fontaines de la ville de Tours. Il était également attaché aux travaux du château de Plessis-lez-Tours. Il apparaît pour la première fois en 1525, et était mort en 1529 ; car, dans un acte portant la date du 20 décembre de cette année, il est mentionné dans les termes suivants : « Feu Michel Valence, en son vivant fontenier du roy en son chastel du Plessis ». Il exécuta divers travaux de son art à Fontainebleau de 1528 à 1537. (Grandmaison.)


VALENCE (Cardin de Chantelou, dit), neveu du précédent, succéda à son oncle dans la charge d’architecte ou garde des fontaines de la ville de Tours. Son nom figure dans les comptes de cette ville à partir de l’année 1539, et on l’y trouve encore en 1569. En 1550, il donna le projet d’une fontaine que voulait faire élever la ville de Loches[1]. En 1552, il se rendit dans cette ville pour y élever deux édifices de même

  1. Un croquis de ce projet a été publié dans le tome XVIIe des Mémoires de la Société archéologique de Touraine ; toutefois, cette fontaine ne fut pas exécutée.