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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/318

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DES ARCHITECTES FRANÇAIS

TUTES OÉS (OMNES) PARENTARUNT, ATTAMEN IN PERMULTIS ILLUSTRIBUS OFFICIIS, PRÆSERTIM IN PROCURANDO AUGUSTISSIMO BEATI PETRI MAI SOLEO MAGNIFICENTI, SIBI IPSE FECIT ELOGIUMQUE ÆTERNUM.

POSUIT ERUDITIONIS ET DILIGENTIÆ MONUMENTUM.

OBIIT (DIE) 22 MARTI AN 1667. (L. Charvet, Les de la Valfenière.)


VALFENIÈRE (François III de Royers de la). fils du précédent, succéda probablement à son père dans les rapports de ce dernier avec la ville d’Avignon. Au mois de septembre 1666, il passa quinze jours à Arles pour y faire les plans de l’Hôtel de ville, dont il fut le premier architecte. Il reçut à cette occasion, tant pour frais de voyage que pour honoraires, 161 livres 5 sous. Dans un compte de novembre de la même année, où il est qualifié « gentilhomme d’Avignon », on voit qu’il a la direction des travaux de l’Hôtel de ville. Il lui est accordé 52 livres pour le défrayer de 26 jours passés dans la ville, soit à l’examen des modèles faits pour le grand escalier, soit à la construction des piédestaux des arcs et à donner des ordres pour la continuation du bâtiment. En 1675 il n’était plus l’architecte de cet édifice : Jacques Peytret lui avait succédé. Le 9 juin 1683, il fit assigner les consuls d’Avignon en payement des honoraires qui lui étaient dus « pour avoir dressé les plans et élévations des places de la maison commune de cette ville et de la façade d’icelle, et avoir marqué tout le plan vieulx des maisons et boutiques qu’on devait abattre, etc. » (L. Charvet, Les de la Valfenière. — Rev. des Soc. sav., t. VI.)


VALFENIÈRE (Paul de Royers de la), fils ou neveu de François II. Ce dernier, âgé de 84 ans lors de