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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/319

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DICTIONNAIRE

l’adoption du projet qu’il fit pour les bâtiments de l’abbaye royale des Bénédictines de Saint-Pierre, à Lyon, ne dut pas prendre une part active à l’exécution de ce projet ; la conduite de ces travaux fut déléguée à un membre de sa famille, son fils ou son neveu, « noble Paul de Royers de la Valfenière. écuyer, qualifié architecte à Lyon ». En effet, Paul figure comme témoin dans les marchés passés le 23 février 1660 avec les charpentiers, et, le 14 octobre 1661, avec Antoine Danguin, tailleur de pierre. Il reçut en 1663, le 7 octobre. 300 livres à compte sur ses appointements comme architecte de ce monastère, lesquels appointements devaient être de 500 francs par an. Il fut encore témoin dans un payement fait aux charpentiers Arlin, Nicoud et Rubi, le 22 janvier 1664, ainsi que dans un autre acte en date du 27 septembre suivant. Ici on perd sa trace. (L. Charvet, Les de la Valfenière.)


VALLIN DE LA MOTHE, premier architecte de l’impératrice Catherine et de Paul Ier, construisit à Saint-Pétersbourg plusieurs édifices dans le style de Gabriel, notamment l’Académie impériale des beaux-arts, les deux petits palais de l’Ermitage touchant le palais d’Hiver, l’hôtel appartenant actuellement au duc d’Oldembourg, situé sur la place du Champ-de-Mars. Il fut nommé, en 1767, professeur à l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, dont il était membre depuis longtemps. (Dussieux, Art. fr.)


VALLOT (S.) remporta le grand prix d’architecture en 1800, sur ce sujet de concours : « Un Institut des sciences et des arts ».


VAN-CLÉEMPUTTE (Lucien-Tyrtée), né à Paris le 15 mai 1795, fit ses études à l’atelier de Percier, et remporta, en 1816, le grand prix d’architecture, sur un