de l’Hôtel de ville fut posée en mai 1757 [1]. Il fut admis à l’Académie d’architecture le 15 septembre 1756, et mourut à Paris le 16 juillet 1773. 11 a publié : « Recueil des plans, coupes et élévations du nouvel Hôtel de ville de Rouen, dont la construction a été commencée en mai 1757, avec les plans d’un accroissement et autres ouvrages projetés pour cette ville. » Paris, Jombert, 1758, in-fol. [2] (Lebreton, Bibliogr. — Thiéry. — Rec. mss.)
LECARPENTIER (Nicolas), l’un des maîtres des ouvrages de la ville de Rouen. Il était en possession de cet office en 1692, avec un traitement de 1,500 livres, plus un boisseau de sel, deux jetons d’argent aux assemblées municipales et exemption de toutes charges publiques. Il était encore maître des ouvrages de la ville de Rouen en 1713, ainsi que nous l’apprend l’inscription que porte chacune des tinterelles qui accompagnent la cloche de la « grosse horloge » de Rouen. (Ouin-Lacroix, Hist. des Corporations. — Delaqueriére. Anc. Hôtel de ville.)
LE CHARTIER (Gabriel) construisit sur ses dessins, à Orléans, en 1700, la nouvelle chapelle du couvent des Bénédictines. (Buzonniere, Hist. d’Orl.)
- ↑ Les plans reçurent, en etlet, un commencement d’exécution ; mais l’administration municipale, effrayée de l’énormité de la dépense à laquelle devait entraîner le plan de Lecarpentier, abandonna le projet.
- ↑ J’ai vu au musée de Blois un buste en bronze de « Lecarpentier, architecte du roi, né en 1700 ». Ce buste provient de la vente d’un M. Chambert, laquelle eut lieu au château de Saint-Lazare. S’il na pas été fait d’erreur sur la date de la naissance, le Lecarpentier de Blois ne serait pas le nôtre ; cependant cette qualité d’architecte du roi me porte à croire qu’il s’agit bien d’Antoine-Michel.