instructions nécessaires pour la continuation de ce clocher,
dont la construction était restée interrompue depuis 1471. Le
maître maçon de la cathédrale eut la surveillance du chantier,
mais Gérard fut chargé de la haute direction des travaux.
« Le lundi de la Pentecouste » suivant, un messager
fut chargé de porter à Lille, pour le soumettre à « maistre
Gherard, le patron que avoit pourtraict maistre Jean, le
machon, pour savoir sil estoit souffisans ». À la fin de l’année
1400, l’exhaussement était terminé, et on se disposait à
monter le beffroi ; mais les chanoines, voulant s’assurer si
cette opération était opportune, firent de nouveau venir de
Lille Gérard, et convoquèrent en même temps les maîtres
d’œuvres de Montreuil, de Saint-Josse, de Saint-Bertin, et
celui même de la ville. À la suite de cette réunion, le beffroi
fut mis en place et les cloches posées. (Hermand, Époque. —
Deschamps de Pas, Saint-Omer.)
LEDUC DE TOSCANE (François), architecte du roi. En 1696, la flèche de l’église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte (Vendée) menaçant ruine, cet artiste fut chargé par le curé et les fabriciens d’indiquer les réparations à y faire et d’en dresser un devis. Ce devis s’éleva à la somme de 10,000 livres, plus 300 livres qui devaient être données à Leduc pour ses honoraires, c’est-à-dire « par forme de gratitlication ». Toutefois, les travaux projetés ne furent commencés qu’au mois de mars 1700. Tandis que Leduc surveillait les travaux de l’église, un certain François Duchesne, établi à Fontenay-le-Comte, lui demanda le plan de la maison qu’il fit bâtir dans le clos Saint-Louis, laquelle est habitée au-
comme il appert par sa cedule vi 1. v s. — Item audit maistre Gherard pour ses vagacions pour x jours tant a venir que raller pour chacun jour xi. s. comme appert par sa cedule : paye XX l. »