d’Orléans, maître des œuvres et « grand voyer en le duché et généralité d’Orléans », fit, en 1618, le portail du nord de la cathédrale de cette ville. Plus tard il bâtit, pour les Carmes déchaussés, qui étaient allés s’établir a Orléans, une chapelle dont le portail était une copie de celui du Noviciat des Jésuites, à Paris. On lui doit aussi l’hôtel de Senneterre, élevé à Paris, et qui a été gravé par Marot[1]. Il mourut dans sa ville natale, avant 1654[2]. (Art. orléanais.)
LEFÈVRE (Théodore), fils du précédent, naquit à Orléans et y fut baptisé le 1er juin 1630. Il mourut dans la même ville le 8 août 1718[3]. (Art. orléanais.)
LEFRANC reconstruisit, en 1748, le beffroi d’Amiens, incendié et détruit par la foudre en 1742. (Goze, Rues d’Amiens.)
- ↑ La dernière fille de Lefèvre, Henriette, née vers 1640, et dont l’acte de baptême ne s’était pas retrouvé, fut présentée, pour la forme seulement, en 1624, aux cérémonies de ce premier sacrement, en présence de et de puissant seigneur Henry de Senneterre, mareschal de France, lieutenant-général des armées du Roy, gouverneur de Lorraine. « qui a désiré que les dites cérémonies cejourd’hui aient esté faictes, etc. » (Reg. de la paroisse Saint-Michel d’Orléans.)
- ↑ Sa fille Marguerite, dans son acte de mariage du 29 juin 1624, est dite « fille de déffunct noble homme Théodore Lefèvre, architecte du roy et de Son Altesse ».
- ↑ Voici son acte mortuaire : » Le lundy huit d aoust mil sept cent dix huit, est décédé, sur cette paroisse (Saint-Michel d’Orléans), Théodore Lefebvre, cy devant capitaine ingénieur et ayde de camp de monsieur le maréchal de La Ferté, estant aagé de quatre vingt huit ans deux mois et huit jours, après avoir receu les SS. sacrements de pénitence, d’eucharistie pour viatique et d’extrême onction, et le dix du présent mois et an son corps a esté inhumé au grand cimetière soubs la galerie, devant l’autel de Notre-Dame de Pitié, en présence des sous-signés. »