avec son maître à la publication des Antiquités de Nîmes, fit paraître en 1804 une traduction du Songe de Poliphile. On lui doit aussi les ouvrages suivants : « Galerie antique, ou collection des chefs-d’œuvre d’architecture, de sculpture et de peinture antique, gravée au trait par M. Bourtois, et accompagnée d’un texte historique et descriptif, par M. Legrand. » Paris, 1806, in-fol. — « Collection des chefs-d’œuvre de l’architecture des différents peuples, exécutés en modèles sous la direction de L. Cassas, décrits et analysés par Legrand. » Paris. 1806, in-8o. — « Description de Paris et de ses édifices, avec un précis historique et des observations sur le caractère de leur architecture, etc., par J.-G. Legrand, architecte. » Paris, 1818, in-8o. 2 vol. (le premier volume seulement est de Legrand. — « Essai sur l’histoire générale de l’architecture, pour servir de texte explicatif aux parallèles des édifices de tout genre, etc. » Paris, 1809, in-8o (en collaboration avec J.-N.-L. Durand). — « Dissertation sur le traité de Lebrun sur la physionomie. » 1 vol. in-8o (en collaboration avec Baltard). — « Traduction de quelques œuvres de Jean-Baptiste et de François Piranesi ; le texte italien revu par Visconti, la traduction par Legrand ». Paris, 1802. (Legrand mourut à Saint-Denis le 9 novembre 1808. (Quatremère. Not. hist. — Thiéry. — De Buzonnière. — Rens. mss. — Hurtaut.)
LEGRAND (Jean) était réputé pour la construction des tours. En 1494 il fut désigné pour en élever une contre la « vieille muraille » de la ville d’Amiens. Il donna à cette tour un aspect si imposant qu’elle en reçut le nom de « Tour orgueilleuse ». (Dutevel, Rech. hist.)
LEGRAND (Hugues) fut l’un des maîtres d’œuvres du duc de Bourgogne. En 1353 il taxa des journées employées par plusieurs charpentiers à des ouvrages exécutés pour le duc. (De Laborde. Ducs de Bourg.)
