LEPÉE ou LESPÉE (De), fils du précédent, entra à l’Académie d’architecture en 1747 et mourut en 1792.
LE PÈRE (Jean-Baptiste), né à Paris en 1761, partit en 1798 pour l’Égypte, comme membre de la fameuse expédition scientifique. De retour en France, il fut, en 1802, nommé, par le Premier Consul, architecte du château de la Malmaison. En 1805. on l’adjoignit à Gondouin pour la construction de la colonne de la Grande-Armée. Il fut particulièrement chargé des mesures à prendre pour l’exécution et la pose de la partie métallique du monument, lesquelles devaient être combinées en vue de la dilatation libre du bronze. L’opération ayant réussi, l’empereur le nomma architecte du château de Saint-Cloud, où il construisit le bâtiment du grand commun et exécuta les préparatifs de la fête célébrée à l’occasion de la naissance du roi de Rome. Il fut également chargé, en 1811. d’élever un obélisque destiné à perpétuer le souvenir de la campagne d’Égypte, lequel devait être placé sur le terre-plein du Pont-Neuf, à Paris. Cet obélisque eut été construit en granit de France, et par assises ; mais les événements de 1814 interrompirent ce travail, qui fut ensuite abandonné. Sur le même emplacement, Le Père éleva le piédestal de la statue équestre de Henri IV. En 1812 il fut nommé architecte du château de Fontainebleau, fonctions qu’il conserva jusqu’en 1830. Il fut aussi chargé de la nouvelle église de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris ; mais pour ce travail, commencé en 1824, il s’associa HittorlL son gendre. Il mourut le ib juillet 18414. (Rev. de l’arch., t. V. — Galimard, Not. sur Le Père.)
LÉPINE (Jean de), né à Angers dans le XVe siècle, construisit, en 1554, la coupole ou tour Saint-Maurice, élevée entre les deux flèches de la cathédrale de cette ville, ainsi que