1489, à Pont-Audemer, pour inspecter les travaux entrepris à la porte de Bougerue de cette ville. Il fut aussi l’un des architectes de la cathédrale de Rouen ; il succéda en cette qualité, en 1496, à Guillaume Pontifz, et continua la tour de Beurre, commencée par son prédécesseur, et qui ne fut achevée qu’en 1506. Dans l’intervalle il fut appelé à Gaillon par le cardinal d’Amboise pour visiter les travaux du fameux château. Après avoir achevé la tour de Beurre, Leroux eut à s’occuper du grand portail de la cathédrale, qui menaçait ruine. Au mois de mai 1507, il soumit au Chapitre « une figure sur papier » du nouveau portail à construire entre les deux grandes tours. Mais Jacques Leroux se retira peu de temps après, à raison de sa débilité et de sa vieillesse. Il présenta et fit agréer, pour lui succéder, son neveu Roulland Leroux, et mourut en 1510, le 27 mars. Ses restes furent inhumés sous le pavé de la cathédrale. dans le bas de la nef. (Deville, Rev. des arch. — Archiv. de l’art fr.)
LEROUX (Jean-Baptiste), élève de Dorbay, fut admis à l’Académie d’architecture en 1720, et devint professeur de cette Académie (adjoint à Bruant fils) en 1700. Il a construit, à Paris, les hôtels de Villeroy, rue de Varennes ; de Rohan-Chabot, dans la même rue ; de Montbazon, rue de l’Université. On lui doit aussi la décoration intérieure de l’hôtel de Brissac, bâti par Boffrand : des travaux de décoration dans l’hôtel de Villars, élevé par Lelion ; la restauration de l’hôtel Bonnier de la Mosson, rue Saint-Dominique ; l’achèvement de l’hôtel Roquelaure, commencé sur les dessins de L’Assurance et devenu l’hôtel Molé ; la décoration intérieure de l’hôtel Mazarin. Il mourut à Paris en 1740, âgé de soixante-neuf ans environ. (L’abbé de Fontenay. — Thiéry.)
LEROUX (Martin). En 1420 il se rendit, avec son