Page:Lancereau - Hitopadésa, 1882.djvu/31

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fils à qui l’enthousiasme ne fait pas tomber la craie des mains quand il commence à énumérer la foule des gens de mérite, dites : Qu’est-ce que la femme stérile ? »

« Celui dont l’esprit ne s’applique ni aux aumônes, ni à la pénitence, ni à la bravoure, ni à la science, ni à l’acquisition de la richesse, n’est qu’un excrément de sa mère. »

« Mieux vaut avoir un seul fils doué de mérite que des centaines de fils ignorants. La lune à elle seule suffit pour dissiper les ténèbres, chose que ne peut faire la foule innombrable des étoiles. »

« À quoi sert-il sur la terre, l’être qui a ravi la jeunesse de sa mère, et qui, en entendant énumérer les gens de bien, ne lève pas le doigt en signe d’admiration ? »

« Celui qui aura accompli une pénitence difficile dans un lieu sacré de pèlerinage devra avoir un fils docile, fortuné, vertueux et sage. »

On a dit :

« Sire, la fortune, une santé toujours bonne, une femme chérie, une femme aimable, un fils docile et la science qui donne la richesse : voilà six choses qui nous rendent heureux dans ce monde. »