Page:Lancereau - Hitopadésa, 1882.djvu/32

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« Qui est riche avec beaucoup de fils pareils à de petits boisseaux de grain qui ne remplissent pas le grenier ? Mieux vaut un seul fils qui soutient sa famille et qui fait la gloire de son père. »

« Un père qui fait des dettes est un ennemi ; il en est de même d’une mère qui se conduit mal ; une femme belle est un ennemi ; un fils ignorant est un ennemi. »

« La science, lorsqu’on ne la met pas en pratique, est un poison ; la nourriture devient un poison quand on ne peut pas la digérer ; une réunion est un poison pour le pauvre ; pour un vieillard, une jeune femme est un poison. »

« Celui qui a donné le jour à un homme de mérite devient un objet de respect. À quoi pourrait servir un arc sans corde, le bambou fût-il même exempt de défauts ? »

« Hélas ! hélas ! mon enfant, tu n’as pas étudié pendant toutes ces nuits passées. Aussi es-tu, au milieu des gens instruits, comme une vache qui s’enfonce dans un bourbier. »

Comment pourra-t-on maintenant faire de mes fils des hommes de mérite ?

« Le besoin de nourriture, le sommeil, la crainte et le commerce charnel sont quatre choses