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d’Ismaël comme un legs lointain d’Abraham, avec le prestige et la magie de son nom. Il s’est imposé à eux par l’autorité et la séduction d’une grande idée politique et religieuse.

Les princes eurent intérêt à le soutenir parce qu’il leur mettait en mains, par la concentration des deux pouvoirs, un merveilleux instrument de domination. Et les grands coups de sabre ont singulièrement accéléré la conversion de leurs sujets.


Comme un grand fleuve boueux qui charrie quelques paillettes d’or, l’Islam ne vaut que pour autant qu’il reflète la Bible.

Son Évangile, le Koran, est un recueil indigeste et décousu des oracles de Mahomet, rédigé non par le Prophète, qui ne savait pas écrire, mais, plus tard, par ses disciples.

Il se compose de 6632 versets répartis en chapitres qu’on appelle les Sourates et alignés, sans critique aucune, d’après leur dimension,