Page:Landrieux - L Islam, Lethielleux, 1913.djvu/90

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« Et quand l’heure sera venue, le Sultan les chassera ».

Il faut avouer que l’attitude de la France, en Algérie et en Tunisie, n’est pas pour les détromper.

Ils ont d’abord été étonnés qu’on ne les forçât pas à se faire catholiques ; car ils ne conçoivent point qu’un vainqueur n’impose pas sa religion au vaincu.

Mais, on a fait plus. On a interdit pendant longtemps la moindre propagande catholique aux Évêques d’Alger et aux Missionnaires.

Ce n’est qu’en 1868, trente-huit ans après la conquête, que Monseigneur Lavigerie obtint une liberté discrète et restreinte pour l’enseignement du catéchisme, dans ses orphelinats arabes.

On a construit des Mosquées.

On annonce, à coups de canon, le lever et le coucher du soleil pour le Rhamadan.

On paie les Muphtis.

Pendant 15 à 20 ans, les bateaux français