Page:Landrieux - L Islam, Lethielleux, 1913.djvu/92

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lables, territoires sacrés que le pied du Roumi n’a jamais foulés.

Inaugure-t-on quelque part une Mosquée, une Médersa, les officiers de la garnison, les fonctionnaires, Gouverneur, Résident, Préfets en tête, sont mobilisés.

Le 8 mai 1905, M. Jonart, présidait ainsi, en grande pompe, l’inauguration de la Médersa de Tlemcem. « La France a pris l’engagement solennel, dit-il, de respecter les croyances des peuples qui s’étaient soumis à elle.

« Cet engagement, elle l’a observé scrupuleusement ; mais elle ne s’est pas contentée de faire ce qu’elle avait promis ; elle a voulu davantage ; elle a compris qu’il était de son devoir de travailler au développement intellectuel et moral des indigènes, en mettant à la disposition d’une élite un enseignement supérieur, qui convînt particulièrement à leurs sentiments et à leurs idées. »

Le Directeur de la Médersa accentua encore cette déclaration :